Relations Bulgarie-Serbie : aperçu des relations bulgaro-serbes de 1800 à aujourd’hui. D’alliés à ennemis, les deux États ont fini par se réconcilier.
Contexte
Cet article me tient grandement à cœur. Mon intérêt portant avant tout sur la Bulgarie, puis sur la Serbie et la Yougoslavie, Relations bulgaro-serbes de 1800 à aujourd’hui permet de fusionner mon intérêt pour les 3 États. Lors de mes lectures et veilles d’information ces dernières années, j’ai consulté et lu de nombreux travaux (essais, articles universitaires, articles, thèses, mémoires, etc.) sur les Balkans, la Bulgarie, la Serbie, la Yougoslavie. Et forcément, j’ai rassemblé les informations qui concernaient les 3 États. Il existe déjà plusieurs ouvrages dédiés à l’histoire de ces États, à leurs relations, en général ou d’un point de vue spécifique, sur une période précise.
Ici, je me propose de vulgariser l’historique des relations bulgaro-serbes depuis le début du XIXe siècle. Pourquoi cette période ? C’est celle qui m’intéresse le plus : successions de bouleversement politiques et géopolitiques, formations mouvementées des États actuels, alliances puis inimités.
Cet article, au vu de ce qu’il y a à dire, n’a aucune prétention à rivaliser avec les travaux déjà menés sur le sujet. Il est un aperçu chronologique court et vulgarisé. C’est justement ce que je souhaite faire ici sur le Trésor des Balkans : rendre accessible une information parfois délicate à appréhender.
Introduction
Les relations bulgaro-serbes ne remontent pas à 1800 mais à presque 1000 ans avant cette date-là. Elles ont toujours été mouvementées, puisque les États sont voisins, ont eu des prétentions territoriales, politiques et culturelles qui se sont beaucoup opposées. Et cette opposition, cet antagonisme, on continue de les observer depuis 1800. Ils nous sont plus simples à saisir puisque s’inscrivent dans un contexte historique qui nous est plus proche et habituel.
Depuis 1800, la Bulgarie et la Serbie, sous leurs différents noms et statuts (et il y en a eu !), sont passées de sœurs unies dans la lutte contre l’Empire ottoman à ennemies. Elles ont depuis la période communiste mis de l’eau dans leur vin et entretiennent dorénavant des relations certes réservées, mais d’entente.

La résistance et la lutte de la Bulgarie et de la Serbie contre l’Empire ottoman : XIXe siècle
L’Empire ottoman a été présent sur les territoires de la Bulgarie actuelle de 1396 à 1878, c’est-à-dire 500 ans. Pour la Serbie, entre presque 500 ans au sud et 150 ans au nord, en Voïvodine. C’est à partir du XVIIIe siècle et surtout au XIXe que Bulgares et Serbes se forgent une conscience nationale, culturelle, linguistique, ethnique. Les deux peuples sont des frères slaves et parlent une langue de la même famille. Et ils sont opprimés par les Ottomans (le fameux « joug ottoman »).
Les Serbes se révoltent contre le pouvoir ottoman à plusieurs reprises au début du XIXe siècle. Des Bulgares prennent part aux soulèvements de 1804 et 1815. Dans les décennies qui suivent, ce sont les Serbes qui vont venir en aide aux Bulgares. Ils accueillent les révoltés bulgares, leur offrent asile, formation et soutien militaires. Certains ont même eu comme projet de créer un seul États, regroupant au moins la Serbie et Bulgarie.
Libération des Balkans : 1877-1879
Les Balkans sont libérés et se libèrent partiellement du pouvoir ottoman en quelques mois de 1877-1878. Les Serbes, Monténégrins, Bulgares, Roumains, Macédoniens, Grecs, Russes ont pris part à la libération de la région. Chacun ayant ses prétentions territoriales, il est impossible de satisfaire tout le monde.
En 1878, le traité de San Stefano plait à beaucoup, mais pas aux puissances occidentales. Alors le traité de Berlin quelques mois plus tard revise tout ça. Il empêche la formation de nouveaux États balkaniques autonomes, ampute ceux nouvellement formés. Il en frustre beaucoup et nourrit sentiment de vengeance. La Principauté de Serbie et nouvelle Principauté de Bulgarie gagnent leur indépendance. La province de Roumélie orientale (sud de la Bulgarie actuelle) acquiert l’autonomie au sein de l’Empire ottoman. Rares sont les satisfaits. Et les revendications territoriales sont et seront toujours cause de tensions et conflits entre Bulgarie et Serbie.

Fin de l’entente bulgaro-serbe à partir de 1878
Au lendemain du traité de Berlin, de nombreux différends vont détériorer les relations entre Serbie et Bulgarie. Tout d’abord se pose la question de la Macédoine (Macédoine du Nord actuelle) : à qui « appartient-elle » ? Serbes ? Bulgares ? (Sans parler des Grecs qui lorgnent aussi ce territoire).
Ensuite, en 1882, la Principauté de Serbie devient Royaume de Serbie. En 1885, la Principauté de Bulgarie et la province de Roumélie orientale se réunissent en Principauté de Bulgarie.
En réaction à cette réunion des deux entités, le Royaume de Serbie déclare la guerre à la nouvelle Principauté unifiée. C’est la guerre serbo-bulgare de novembre 1885 à mars 1886, remportée par les Bulgares. Elle est considérée des deux côtés de la frontière par « un coup de couteau dans le dos » et marque la fin de presque un siècle de relations fraternelles.
Guerres balkaniques, 1912-1913 : Bulgarie et Serbie alliées, puis ennemies
Comme souvent, les alliances militaires et politiques changent au gré des aspirations et intérêts de chacun. Et la question de la Macédoine est toujours au centre de ces derniers. Le territoire de Macédoine du Nord actuelle est toujours part de l’Empire ottoman en 1912. Serbes, Bulgares et Grecs en veulent un bout, ou sa totalité, chacun avançant ses arguments. La Grèce l’argument historique antique ; la Bulgarie ceux de la langue, de l’ethnie et de l’histoire ; la Serbie celui de l’histoire.
Suite à l’annexion de la Bosnie-Herzégovine par l’Autriche-Hongrie en 1908, les voisins balkaniques sentent qu’il serait judicieux de s’entendre contre les grands empires voisins. Et aussi qu’il est temps de mettre un terme à la présence ottomane dans les Balkans, après plus de 500 ans.

Pour ce faire, Serbie, Monténégro, Bulgarie et Grèce s’unissent contre l’Empire ottoman. C’est aussi l’occasion pour Bulgarie, Serbie et Grèce de prendre des bouts de Macédoine, en plus des autres conquêtes territoriales. La guerre se conclut par le traité de Londres, qui ne satisfait personne, surtout au niveau frontalier, qui tend tout le monde.
Les tensions se concentrent sur la Macédoine, bien évidemment. Chacun attend, et c’est finalement la Bulgarie qui attaque la Serbie. La Bulgarie lui reproche de ne pas respecter les partages conclus entre les deux États avant la guerre. La Serbie occupe plus que ce qui lui était promis.
Alors les amis d’hier deviennent les ennemis d’aujourd’hui pour la Bulgarie. La Serbie, le Monténégro, la Grèce, l’Empire ottoman, et la Roumanie qui s’invite font la guerre à la Bulgarie. Elle perd le conflit et certains des territoires acquis quelques mois plus tôt. Le traité de Bucarest de 1913 partage la Macédoine entre Serbie et Grèce
Première Guerre mondiale
Sa défaite, ses frustrations et désirs de vengeance vont en partie mener la Bulgarie à se ranger du côté de l’Entente en 1915. Elle souhaite récupérer des territoires à la Serbie, la Grèce et la Roumanie. La Serbie, elle, comme on le sait, est en guerre contre l’Autriche-Hongrien et alliée à la Russie. Serbie et Bulgarie sont donc de nouveaux dans les camps opposés, avec la Bulgarie du côté des vaincus.
Seconde Guerre mondiale

Une fois de plus, Bulgarie et Serbie suivent des voies opposées lors de cette guerre, bien qu’elles soient moins sûres. La Yougoslavie est envahie puis démantelée en 1941 par l’Axe. Cependant, les Partisans de toutes les nationalités luttent contre l’occupant puis libèrent les territoires yougoslaves.
La Bulgarie qui a rejoint l’Axe quelques semaines avant l’invasion de la Yougoslavie (et de la Grèce) participe à démembrer le Royaume yougoslave. Elle annexe au passage presque toute la Macédoine (et la Dobroudja à la Roumanie, la Thrace et un bout de la Macédoine grecques). Elle occupe ainsi une grande partie de la Serbie, au sud.
Mais, pour la troisième fois de suite, la Bulgarie est du côté des perdants. L’Armée rouge envahit la Bulgarie et déclare la guerre à l’Axe, alors que les Partisans libèrent la Serbie et la Bulgarie de l’occupant. C’est un point important qui va façonner l’après-guerre.
L’après-guerre et trajectoires opposées entre Bulgarie et Serbie
En effet, lors des conférences de Moscou en 1944 et de Yalta en 1945, des zones d’influences sont définies. La Yougoslavie reçoit moitié d’influence occidentale, moitié d’influence soviétique, tandis que la Bulgarie reçoit respectivement 1/4 et 3/4.
De plus, Josip Broz Tito refuse les exigences d’obéissance de la Yougoslavie envers l’URSS. En 1948, les liens sont rompus. L’URSS exclut la Yougoslavie du Kominform et Tito se tourne vers l’Occident, tout en conservant le régime socialiste yougoslave.
La Bulgarie, quant à elle, envahie puis libérée par l’Armée rouge en 1944, est dirigée par un gouvernement soviétique de 1944 à 1945. En 1946, la monarchie est officiellement abolie et la Bulgarie devient république populaire de Bulgarie.
Guerre froide, Bulgarie et Serbie communistes
L’une est tournée vers l’URSS, l’autre vers l’Occident, les deux sont communistes. L’une réprime plus que l’autre. Les deux ont à leurs têtes un homme qui reste 35 ans au pouvoir : Todor Zhivkov de 1954 à 1989 pour la Bulgarie, et Josip Broz Tito de 1944 à 1980.
Pendant ces 50 années de socialisme, les deux États entretiennent des relations limitées à cause de leurs différentes idéologies et sphères d’influence. Cependant, ils coopèrent aux niveaux culturel, et scientifique.
Tito et Dimitrov, le premier dirigeant de la république populaire de Bulgarie, avaient conclu les accords de Bled en 1947. Ces accords envisageaient la création d’une fédération balkanique, incluant la Yougoslavie et la Bulgarie. Néanmoins, une fois de plus, la question macédonienne a été la principale cause d’abandon de ce projet.


Guerres de Yougoslavie, années 1990
La Bulgarie est une république parlementaire et capitaliste depuis 1989. La Yougoslavie reste deux ans de plus communiste.
Lors de l’effondrement de la Yougoslavie, à partir de 1991, la Bulgarie soutient les indépendances de la Slovénie et de la Croatie. La Macédoine déclame son indépendance la même année et la Bulgarie, malgré tout, est le premier État à la reconnaître.
Avec la chute du communisme dans les Balkans, les relations Bulgarie-Serbie restent opposées suite à l’inversion de leur orientation. La Serbie se tourne vers la Russie, tandis que la Bulgarie se tourne vers l’Occident.
Kosovo 1998-1999, 2008
Lors du conflit serbo-kosovar, la Bulgarie ouvre son espace aérien pour les opérations et bombardement de l’OTAN sur la Serbie. La Bulgarie, ou tout du moins son gouvernement, ne soutient pas la Serbie. L’opinion populaire bulgare est moins unanime. Une partie de la population soutient les Serbes, eux aussi de tradition orthodoxe. Une autre partie, pro-UE et pro-OTAN, soutient l’OTAN et l’Occident.
Le Kosovo déclare son indépendance en 2008. La Bulgarie la reconnaît, ce qui tend les tensions entre elle et la Serbie. Sur le moment, les relations Bulgarie-Serbie sont de nouveaux tendues. Malgré cela, les deux pays n’ont pas de tensions ni conflits depuis des années.
Et aujourd’hui, où en sont les relations entre Bulgarie et la Serbie ?
Lors de mes séjours en Bulgarie et Serbie, au cours de conversations avec des Serbes et des Bulgares, j’ai observé plusieurs choses. Je dois préciser que, ne fréquentant pas l’extrême droite (ni l’extrême-gauche), je ne sais ce que leurs partisans en pensent.
Ce qui revient souvent, c’est que : « oui, on est pas les mêmes mais on est quand même similaires ». Comprendre : des Balkaniques, des Slaves du sud, des orthodoxes. Malgré les 150 dernières années de tensions et conflits, aucun des deux peuples ne cultive de sentiment de haine, de vengeance ou même foncièrement négatif envers l’autre.
Les blagues sont plus souvent dites sur le ton de la plaisanterie, même si elles comportent peut-être une part d’opinion pour certains. Ce qui revient le plus, tant du côté bulgare que du côté serbe, c’est que « l’autre nous a planté un couteau dans le dos », alors qu’ils étaient frères. Cela fait référence tant à la guerre de 1885-1886 qu’aux deux guerres mondiales. Voire aux années 1990 et à 2008.
J’entends plus de mal entre Serbes et Croates, Bulgares et Macédoniens, Macédoniens et Grecs, Turcs et Grecs, qu’entre Bulgares et Serbes.
Les populations des deux pays sont toutes deux divisées : une partie pro-occidentale, une pro-russe, pour simplifier. Mais je pense que, au fond, bien que leur situation internationale ne soit pas similaire, Bulgares et Serbes partagent au moins ça : leurs pays ne sont ni assez libres ni assez riches. Les deux ont un taux de croissance démographique négatif et se vident de leur population.
Ah, et Bulgarie et Serbie partagent aussi ça : une population plus accueillante, plus ouverte et plus chaleureuse qu’on ne le présente, une histoire et une nature riches. Et plein de surprises si l’on apprend à les découvrir.
Conclusion

Les relations bulgaro-serbes ont toujours été mouvements et complexes. Depuis 1800 et jusqu’à 1878, elles étaient très bonnes car les deux peuples étaient unis dans la lutte contre l’Empire ottoman. À partir de 1878 et suite aux indépendances et à cause de la question macédonienne, des influences étrangères et aspirations de chacun des deux pays, les relations deviennent très tendues et sont rythmées par des guerres.
Pendant presque 100, malgré les nombreux revirements d’alliances et d’influences, Bulgarie et Serbie ont suivi des trajectoires différentes. À chaque événement important dans les Balkans, elles se sont opposées.
Mais tout va mieux et depuis 2-3 décennies, les deux États se sont réconciliés jusqu’à ne plus avoir de différends troublant leurs relations. Les deux pays coopèrent pour l’économie, les échanges, l’énergie, la culture, la science.
Résumé en dates
1800-1877 : lutte conjointe et soutien réciproque dans la libération des Balkans du pouvoir ottoman.
1877-1878 : lutte armée, coalition balkanique et russe contre l’Empire ottoman. Libération (partielle) des Balkans. Traité de San Stefano et conférence de Berlin : déceptions, les Serbes se sentent trahis par l’Empire russe, tandis que les Bulgares voient en lui son libérateur.
1885-1886 : réunion de la Principauté de Bulgarie et de la province de Roumélie orientale. Guerre serbo-bulgare, victoire des Bulgares.
1912-1913 : Première guerre balkanique. Bulgarie, Serbie, Monténégro et Grèce repoussent l’Empire ottoman aux portes d’Istanbul. Bulgarie, Serbie et Grèce prennent des territoires de la Macédoine. Le partage par le traité de Londres ne satisfait personne.
1913 : Deuxième guerre balkanique. Serbie, Grèce, Empire ottoman, Monténégro et Roumanie s’allient contre la Bulgarie qui a attaqué ses voisins. Nouveaux tracés des frontières.
Première Guerre mondiale : la Serbie est du côté de l’Entente alors que la Bulgarie de l’Alliance.
Deuxième Guerre mondiale : la Bulgarie, bien réfractaire, est du côté de l’Axe, alors que la Yougoslavie/Serbie des Alliés.
1945-1991 : guerre froide, Serbie/Yougoslavie et Bulgarie communistes. La Bulgarie est la « 16e République soviétique » et tournée vers l’URSS, alors que la Yougoslavie/Serbie suit sa propre voie et s’ouvre à l’Occident. Coopération.
Années 1990 et guerres de Yougoslavie : la nouvelle république de Bulgarie se tourne peu à peu vers l’Occident, alors que la Serbie s’y ferme et se tourne vers la Russie.
1998-2008 : Kosovo. La Bulgarie ne soutient pas la Serbie dans son conflit avec le Kosovo. L’OTAN coopère avec la Bulgarie contre la Serbie. La Bulgarie reconnaît l’indépendance du Kosovo proclamée en 2008.
Union européenne et Organisation du Traité de l’Atlantique Nord : la Bulgarie intègre l’OTAN en 2003 et l’UE en 2007. La Serbie n’est membre d’aucun des deux, mais a déposé sa candidature pour l’UE en 2009.
Depuis 2008 : pas de conflit majeur. La Bulgarie et la Serbie ont normalisé et apaisé leurs relations. Coopération.
Bibliographie
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Кръстьо МАНЧЕВ, Сърбия и сръбско-българските отношения 1804–2010, Парадигма, 2014.
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Médias
Carte des Balkans en 1850 et Cartes des Balkans en 1942 : Spiridon MANOLIU. CC BY-SA 3.0.
Carte des Balkans après la seconde guerre balkanique : issue de F. SCHRADER, F. PRUDENT, E. ANTHOINE, Atlas de Géographie Moderne, Hachette, Paris 1913, carte N° 29. CC BY-SA 4.0 DEED.
Différences entre les traités de San Stefano et de Berlin, 1878 : CC BY-SA 4.0 DEED.
Radev et Brnabić : photo de la visite du Président bulgare Rumen Radev en Serbie. Tirée du site president.bg. Adresse de la galerie photo de l’événement : https://www.president.bg/photo-gallery4484/official-visit-of-president-rumen-radev-to-the-republic-of-serbia.html. CC BY 2.5 DEED.


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